Édition du vendredi 7 septembre 2012
Pour le Premier ministre, Marseille est « une question d'intérêt national »
Pour la première fois, hier, un Comité interministériel était consacré à une ville : une quinzaine de ministres étaient réunis autour du Premier ministre, pour décider des mesures à prendre pour restaurer la sécurité à Marseille.
Justice, Intérieur, Éducation nationale, Logement, Redressement productif, Ville… la liste des ministres présents montre que le gouvernement ne veut pas seulement donner une réponse sécuritaire à la question de la violence à Marseille. Il s’agit plutôt, comme l’a expliqué Jean-Marc Ayrault, de trouver une « réponse globale », en agissant sur le plan de la sécurité mais aussi de l’emploi, du logement, ou de l’organisation même de la cité.
En matière de sécurité, ce sont 205 policiers et gendarmes qui vont venir renforcer les effectifs des forces de l’ordre, dont une quarantaine seront affectés au renseignement ou à des tâches de police judiciaire. Une nouvelle zone de sécurité prioritaire (ZSP) va être créée dans les quartiers sud de Marseille, en plus de celle déjà prévue pour les quartiers nord, et une préfecture de police compétente pour l’ensemble du département va voir le jour. Le comité a également décidé de renforcer les effectifs de l’administration pénitentiaire, et d’envoyer à Marseille quatre nouveaux magistrats, un juge des enfants et un juge d’instruction. Un nouveau préfet, délégué auprès du préfet de région, va être nommé afin de veiller à la mise en place de la nouvelle organisation administrative.Ces annonces ont satisfait le maire de la ville, Jean-Claude Gaudin, qui s’est dit « assez content », le gouvernement ayant « donné plus que prévu ».
Au-delà des décisions à caractère strictement sécuritaire, le comité a pris acte du fait que la violence découle d’une situation sociale particulièrement difficile à laquelle il convient de s’attaquer. Pour accélérer le développement économique et favoriser l’emploi, pour gérer la rénovation urbaine ou l’épineuse question des transports publics, le gouvernement considère que la solution passe par la création d’une métropole englobant Marseille et les agglomérations périphériques. Le Premier ministre devrait se rendre à Marseille lundi et mardi prochains pour engager le dialogue sur le sujet. Un dialogue qui, pour l’instant, n’a jamais abouti localement.
Justice, Intérieur, Éducation nationale, Logement, Redressement productif, Ville… la liste des ministres présents montre que le gouvernement ne veut pas seulement donner une réponse sécuritaire à la question de la violence à Marseille. Il s’agit plutôt, comme l’a expliqué Jean-Marc Ayrault, de trouver une « réponse globale », en agissant sur le plan de la sécurité mais aussi de l’emploi, du logement, ou de l’organisation même de la cité.
En matière de sécurité, ce sont 205 policiers et gendarmes qui vont venir renforcer les effectifs des forces de l’ordre, dont une quarantaine seront affectés au renseignement ou à des tâches de police judiciaire. Une nouvelle zone de sécurité prioritaire (ZSP) va être créée dans les quartiers sud de Marseille, en plus de celle déjà prévue pour les quartiers nord, et une préfecture de police compétente pour l’ensemble du département va voir le jour. Le comité a également décidé de renforcer les effectifs de l’administration pénitentiaire, et d’envoyer à Marseille quatre nouveaux magistrats, un juge des enfants et un juge d’instruction. Un nouveau préfet, délégué auprès du préfet de région, va être nommé afin de veiller à la mise en place de la nouvelle organisation administrative.Ces annonces ont satisfait le maire de la ville, Jean-Claude Gaudin, qui s’est dit « assez content », le gouvernement ayant « donné plus que prévu ».
Au-delà des décisions à caractère strictement sécuritaire, le comité a pris acte du fait que la violence découle d’une situation sociale particulièrement difficile à laquelle il convient de s’attaquer. Pour accélérer le développement économique et favoriser l’emploi, pour gérer la rénovation urbaine ou l’épineuse question des transports publics, le gouvernement considère que la solution passe par la création d’une métropole englobant Marseille et les agglomérations périphériques. Le Premier ministre devrait se rendre à Marseille lundi et mardi prochains pour engager le dialogue sur le sujet. Un dialogue qui, pour l’instant, n’a jamais abouti localement.
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